Projet éolien des Arbus
BULLETIN D'INFORMATION
Au niveau régional, l’ambition est d’avoir 2 800 MW en service en 2030.
Or le potentiel actuel des parcs construits et des projets autorisés est d’environ 1 850 MW.
Dans le Jura, c’est un unique projet, celui de Chamole, qui est en service depuis 2017, pour une puissance d’environ 12 MW.
Le 21 septembre 2021, la DREAL Bourgogne-Franche-Comté a émis une demande de compléments sur les études environnementales menées en 2017, 2018 et 2020 par la société EOLFI. Cette demande conséquente a nécessité la mise en œuvre d’importants moyens, dont l’installation, à nouveau, d’un mât de mesure au même emplacement que le précédent. La réponse à cette demande de compléments se termine. Le dossier devrait être déposé en mars 2024.
- La réalisation de photomontages complémentaires, notamment depuis les lieux d’enfance de l’écrivain Marcel Aymé et du site UNESCO des Salines Royales d’Arc-et-Senans et des Grandes Salines de Salins-les-Bains, qui ont permis de s’assurer que le projet éolien était compatible avec ces lieux de mémoire et patrimoniaux ;
- La mise à jour de l’étude acoustique, avec la prise en compte des potentiels impacts cumulés avec le projet éolien du bois de Scey à Souvans, même si celui-ci a été abandonné depuis ;
- La mise à jour de l’étude Faune-Flore grâce à :
- La mise en place sur le mât de mesure :
- La réalisation de nouveaux inventaires spécifiques pour certaines espèces et la réalisation d’études indépendantes en conséquences;
- La mise à jour de l’état initial et des impacts bruts du projet sur la biodiversité, et l’adaptation de la séquence Eviter Réduire et Compenser de ces impacts.
A la demande de ce comité de pilotage et dans le but de limiter les impacts du projet sur la biodiversité lors des travaux, aucun nouveau chemin forestier ne sera créé pour le projet. Il sera en revanche nécessaire d’en élargir certains, de créer certains virages temporaires pour amener les éoliennes sur site, et de créer les plateformes nécessaires à la maintenance de ces éoliennes. Le défrichement total se limitera à une surface de 4,32 ha, soit moins de 0,6% de la surface de la forêt communale de Mont-Sous-Vaudrey (820 ha).
L’implantation du parc éolien se trouve en partie sur une « zone favorable sous réserve de la prise en compte d’enjeux locaux », et en partie sur une « zone favorable sous réserve de prise en compte d’enjeux » sur les cartographies d’aide à la décision de la DREAL pour la définition des Zones d’Accélération pour l’éolien, soit les zonages les plus favorables (en jaune ci-dessous le projet éolien des Arbus).
La mesure du vent
Le deuxième mât de mesure a permis la validation de la zone de projet comme favorable en termes de gisement de vent pour produire environ 95,7 GWh d’électricité décarbonée par an, soit la consommation annuelle de 38 000 foyers, grâce à l’installation d’éoliennes de grande taille avec des diamètres de rotors conséquents (jusqu’à 150 m). L’installation d’éoliennes de ce gabarit est notamment nécessaire pour assurer une distance entre les pales et les arbres suffisante pour limiter les effets sur la biodiversité, en particulier les chiroptères.
La santé
Le rapport de l’Académie Française de Médecine publié en Mai 2017 précise « qu’aucune maladie organique spécifique ne peut être imputée à ces installations » concernant les éoliennes, il est néanmoins précisé que la proximité des éoliennes (500 mètres réglementaires) peut constituer une gêne, c’est pourquoi, à la demande de la mairie, la société EOLFI s’est engagée à implanter les éoliennes à plus d’un kilomètre des plus proches habitations. L’habitation la plus proche est même à plus de 1200 mètres de l’éolienne la plus proche. Cela permet de réduire l’impact visuel induit par les gabarits importants retenus et de limiter fortement l’impact acoustique.
Le paysage
Les éoliennes du projet des Arbus, bien que de gabarit imposant, sont situées à plus de 1200 mètres de l’habitation la plus proche.
Leur installation en forêt limite l’impact paysager du projet.
Les éoliennes seront visibles, mais l’implantation retenu permet de limiter l’angle de perception du parc éolien, notamment depuis les sites patrimoniaux remarquables.
Le calendrier du projet
Le dossier complété de demande d’autorisation environnementale unique sera déposé en préfecture avant avril 2024. Vous pouvez retrouver les informations sur le site internet dédié au projet :
Cartographie des parcs éoliens et de leur état d’avancement en Bourgogne Franche Comté (onglet Energie-Climat, cocher « les mâts éoliens en Bourgogne-Franche-Comté »)
LES GRANDES ETAPES
- Novembre 2015
Visite du parc de Lomont (25)
Approbation du conseil municipal
- Décembre 2015
Information du projet éolien dans le bulletin municipal n°40
- Octobre 2016
Signature de la promesse de bail
- Juin 2017
Réunion publique d'information en salle des fêtes
- Juillet 2017
Installation d'un mât de mesure de 80m
- Avril 2018
Premières études acoustiques, paysagères et écologiques
Choix de l’implantation finale avec le comité de pilotage
- Décembre 2019
Dépôt du dossier de demande d’autorisation environnementale
- Mars 2020
Le Covid 19 freine la concertation et le développement du projet
- Mai 2021
Avis de la MRAe (Mission Régionale de l'Autorité environnementale)
- Janvier 2022
Etudes complémentaires biodiversité et paysage, mât de mesure pour chiroptères et oiseaux
- Mars 2023
Etudes complémentaires avifaune (caméras 360° installées sur le mât afin de mieux cerner les enjeux)
Août
Informations du Comité de Pilotage sur la finalisation des études complémentaires